Hypothèses explicatives du lien étroit entre TDAH et addictions

• Impulsivité : L’impulsivité est fréquemment associée à un accroissement des comportements à risque dans une recherche de sensations, de stimuli nouveaux et exaltants. Dans le TDAH comme dans le trouble addictif, cette impulsivité est associée à une altération de la capacité à différer une récompense avec un besoin de satisfaction immédiat

• Dysrégulation émotionnelle : En effet, le comportement addictif peut répondre à une stratégie de gestion des émotions négatives.

• La vulnérabilité génétique : des études suggèrent l’existence d’une vulnérabilité génétique partagée par les deux troubles, ce qui pourrait constituer un des mécanismes explicatifs de cette co-occurrence

• Des stratégies d’automédication : Les comportements addictifs peuvent également correspondre à des stratégies de coping [1] par automédication pour faire face aux différents symptômes du TDAH. Les effets recherchés, voire ressentis, sont parfois paradoxaux, et peuvent porter sur :
  • la concentration (nicotine, cannabinoïdes)
  • limiter la dispersion psychique et l’hyperactivité (cocaïne et autres psychostimulants, cannabis, alcool, opioïdes)
  • calmer l’impulsivité et la dysrégulation émotionnelle (opioïdes, alcool)